Fernand PINAL (1881-1958) Expand

Fernand PINAL (1881-1958)

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Barque sur le fleuve
Huile sur toile

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Fernand PINAL (1881-1958)

Barque sur le fleuve (La Marne ?, ou bien une simple rivière...)
Huile sur toile signée en bas à droite
Au verso, cachet du fournisseur de matériel, Paul Foinet Fils, actif entre 1905 et 1943.
Encadrement original d'époque

Format (toile) : 54 x 65 cm
Format (cadre) : 60 x 71 cm

A noter : un infime manque vers le haut gauche, à peine perceptible

Biographie

Fernand Pinal, né le 13 décembre 1881 à Bruyères-et-Montbérault (Aisne), mort le 12 octobre 1958 à Romeny-sur-Marne (Aisne), est un peintre et graveur (eau-forte et gravure sur bois) français.

D'abord élève de Jacques-Émile Blanche qu’il quitte rapidement, il entre dans l'atelier d'Henri Martin où il se lie d'amitié avec deux condisciples, Henri Le Sidaner et Pierre Eugène Montézin.

En août 1914, il est mobilisé dans son bataillon d'artillerie à Laon, mais en raison de sa petite taille et de sa mauvaise vue, il est muté à Paris dans un service télégraphique.

Après la première Bataille de la Marne, il se rend à chaque permission entre Lagny et Meaux pour peindre les ruines des villages de la vallée de la Marne, souvent accompagné de son épouse et de leur petite fille Régine (dite « Ginette »). Les critiques de cette époque, comme son ami le poète Léon Bocquet, le surnomment « le peintre des régions dévastées ».

La guerre terminée, peintre et graveur confirmé, il est attiré par les forêts aux environs de Paris, notamment à Meudon, Viroflay, Clamart, et se spécialise dans la représentation des arbres en fleurs et de la splendeur printanière. Tour à tour illustrateur de magazines poétiques et musicaux, violoncelliste - il joue dans l'orchestre parisien de Casadesus - conférencier, poète, comédien, critique d'art, restaurateur de peintures, fin gourmet et pêcheur à la ligne (occupation qu'il partage parfois avec Montézin sur les bords du Loing), la peinture et la gravure sont demeurées les plus grandes passions de sa vie. A Gandelu, « où il a vécu ses plus belles années d'enfance et où ses randonnées dominicales de l'âge adulte se terminent régulièrement au bord du Clignon », il se lie d'amitié avec l'homme de lettres Alexandre Mercereau, propriétaire du château. Ami de beaucoup de peintres tels qu'Eugène Buland, Gustave Valérian, Pierre Ladureau, André Dunoyer de Segonzac, Carlos-Reymond, Pierre Eugène Montézin et Henri Le Sidaner, il expose à plusieurs occasions au Salon de Lagny avec Édouard Cortès, Alexandre Jacob et Pierre Eugène Montézin. Il effectue plusieurs séjours à Royan entre 1925 et 1939.

Il est membre de la Société des artistes français et obtient la médaille d'or dans la section gravure de son Salon en 1957 pour Le marché et la cathédrale de Laon. Il est également membre de la Société nationale des beaux-arts et du Salon d'hiver, ainsi que du Comité des aquafortistes français. Peintre régionaliste, il est fondateur de la Société des artistes laonnois, membre de la société historique et archéologique de Château-Thierry, la ville de La Fontaine, où il invite Paul Fort.

Réception critique

« Un excellent peintre impressionniste dans la lignée de Montézin, Signac, Loiseau. Tout est harmonie dans cette peinture honnête et de qualité où abondent des paysages équilibrés dans des teintes chaudes et nuancées.. » - Françoise de Perthuis in La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°20 du 18 mai 1979, page 7.

« Il existe une parenté évidente avec Montézin dans le beau métier de cet élève d'Henri Martin. Pinal porte deux chapeaux, celui de fonctionnaire des Finances et celui de peintre. Il a beaucoup regardé Pissarro et sut ajouter les piments du pointillisme clair aux recettes traditionnelles du paysagisme selon Corot. » - Gérald Schurr in Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, page 809.

« Le nombre important de ses travaux d'atelier confirme sa témérité à trouver son propre langage pictural. L'analyse méthodique des œuvres de Monet, la fréquentation permanente des musées et les conseils du peintre Le Sidaner feront le reste : le style est là, certes redevable du réalisme de Buland et du divisionnisme d'Henri Martin, mais le brossage résolument personnel le fait alors classer par la critique aux côtés des luministes. » - Noël Coret in Autour de l'Impressionnisme : les peintres de la Vallée de la Marne, La Renaissance du livre, 2000.

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